Beaucoup de femmes égyptiennes avides de changements sociaux et impliquées dans le soulèvement de 2011 utilisaient déjà leurs ordinateurs, leurs cellulaires et leurs réseaux avant la révolution. Les activistes égyptiennes se sont depuis longtemps engagées dans des groupes tels que celui du 6 avril [1] et du mouvement Kefaya [2] en utilisant ces outils novateurs.
Les réseaux des médias sociaux ont mis en avant les problèmes qui ont conduit au soulèvement : exactions abusives de la police à l’encontre des citoyens, corruption au niveau gouvernemental, mauvaise gestion des fonds publics et manque de débouchés professionnelle. La transmission de par les médias sociaux de ces abus a eu un impact sur la révolte, mais on ne peut pas considérer cet élément comme le principal facteur, car on estime que seulement 24 % du pays est connecté à Internet.
Les Égyptiens étaient prêts à appuyer un changement en 2011. Les médias sociaux ont amplifié ce désir et ont permis sa propagation à des millions de citoyens. Les gens ont commencé à réaliser qu’ils n’étaient pas tout seuls, cela leur a donné le courage de descendre dans les rues pour la première fois de leurs vies. La révolution et les nombreuses manifestations citoyennes ont été très fortement relayées par des utilisateurs passionnés de Twitter comme l’explique Nihal Saad Zaghoul en entrevue sur ce site web.
Aujourd’hui, les médias sociaux continuent à jouer un rôle d’éveil des consciences : ils introduisent le changement avec des réseaux tels que Facebook qui couvre 15 % du pays. Les femmes sont toujours distancées : elles représentent 37 % des utilisateurs en Égypte contre 63 % d’hommes. Plusieurs facteurs sont responsables de cet écart : l’un d’entre eux est le simple fait que les femmes sont moins nombreuses à travailler en dehors du domicile familial, dans des bureaux où l’accès à Internet leur serait facilité. Même dans les milieux urbains, il est plus difficile pour les femmes d’avoir accès à un ordinateur par manque d’argent, à cause des difficultés à aller seule dans un café Internet et par peur du harcèlement sexuel dans la rue.
[1] Le mouvement de la jeunesse du 6 avril est un groupe d’activistes égyptiens né au printemps 2008 pour soutenir les ouvriers de la ville industrielle de El-Mahalla El-Kubra. C’est l’endroit qui a vu la première manifestation réclamant un meilleur niveau de vie et contestant les résultats de la réélection de Moubarak de 2008.
[2] Kefaya est une coalition populaire égyptienne de nombreuses factions politiques opposées à la mainmise perpétuelle de Moubarak sur l’Égypte. Ce mouvement est né en 2004 et a essayé de combattre le développement alarmant de la corruption politique et les signes inquiétants associés à la conduite du pays par les élites.
Les réseaux des médias sociaux ont mis en avant les problèmes qui ont conduit au soulèvement : exactions abusives de la police à l’encontre des citoyens, corruption au niveau gouvernemental, mauvaise gestion des fonds publics et manque de débouchés professionnelle. La transmission de par les médias sociaux de ces abus a eu un impact sur la révolte, mais on ne peut pas considérer cet élément comme le principal facteur, car on estime que seulement 24 % du pays est connecté à Internet.
Les Égyptiens étaient prêts à appuyer un changement en 2011. Les médias sociaux ont amplifié ce désir et ont permis sa propagation à des millions de citoyens. Les gens ont commencé à réaliser qu’ils n’étaient pas tout seuls, cela leur a donné le courage de descendre dans les rues pour la première fois de leurs vies. La révolution et les nombreuses manifestations citoyennes ont été très fortement relayées par des utilisateurs passionnés de Twitter comme l’explique Nihal Saad Zaghoul en entrevue sur ce site web.
Aujourd’hui, les médias sociaux continuent à jouer un rôle d’éveil des consciences : ils introduisent le changement avec des réseaux tels que Facebook qui couvre 15 % du pays. Les femmes sont toujours distancées : elles représentent 37 % des utilisateurs en Égypte contre 63 % d’hommes. Plusieurs facteurs sont responsables de cet écart : l’un d’entre eux est le simple fait que les femmes sont moins nombreuses à travailler en dehors du domicile familial, dans des bureaux où l’accès à Internet leur serait facilité. Même dans les milieux urbains, il est plus difficile pour les femmes d’avoir accès à un ordinateur par manque d’argent, à cause des difficultés à aller seule dans un café Internet et par peur du harcèlement sexuel dans la rue.
[1] Le mouvement de la jeunesse du 6 avril est un groupe d’activistes égyptiens né au printemps 2008 pour soutenir les ouvriers de la ville industrielle de El-Mahalla El-Kubra. C’est l’endroit qui a vu la première manifestation réclamant un meilleur niveau de vie et contestant les résultats de la réélection de Moubarak de 2008.
[2] Kefaya est une coalition populaire égyptienne de nombreuses factions politiques opposées à la mainmise perpétuelle de Moubarak sur l’Égypte. Ce mouvement est né en 2004 et a essayé de combattre le développement alarmant de la corruption politique et les signes inquiétants associés à la conduite du pays par les élites.