À propos de ce projet
La motivation initiale derrière ce projet autofinancé et non affilié était de s’attaquer aux stéréotypes sur le monde arabe et en particulier sur ceux des femmes. Il y a beaucoup plus de nuances dans les 40 millions d’Égyptiennes que ce que les stéréotypes laissent entendre. Les discussions sans fin sur le voile musulman, les répressions islamistes, la situation désespérante et le manque d’opportunités ne font que renforcer un discours stérile. En soulignant la véritable histoire des citoyennes égyptiennes : on diminue les barrières interculturelles et on lutte contre les jugements superficiels..Les Égyptiennes ont participé au soulèvement qui a renversé le président Hosni Moubarak. De nombreux récits, histoires et images de ces dix-huit jours de manifestations sur la place Tahrir en 2011 témoignent de cette réalité. Qu’est-il arrivé depuis ? Où est passée la femme égyptienne ? Quels sont ses gains et ses pertes pendant la période de transition ? Ce site Internet permet de répondre à plusieurs de ces questions. .
Il est important de montrer les Égyptiennes non comme des victimes, mais comme des citoyennes résolues à lutter pour leurs droits. Pour cela, l’auteur a rencontré au Caire quatorze femmes de janvier à mai 2012. Ces femmes militantes ont toutes participé à la révolution et y relatent leurs expériences et leurs points de vue. Grâce à la traduction des textes de l’Arabe au Français et à l’Anglais : les femmes interviewées peuvent rejoindre de nombreux internautes comme vous avec qui elles n’auraient pas pu communiquer à cause de la barrière linguistique. Nous espérons ainsi que ce site Internet contribue à diminuer l’écart entre les citoyens de l’Occident et ceux du monde arabe. Nous espérons aussi intéresser les internautes au sort des activistes féminines interviewées ici et des communautés qu’elles représentent. Plusieurs d’entre elles ont fourni leurs coordonnées pour être joignables sur le web. On retrouve aussi sur ce site un rappel historique des évènements cruciaux des deux dernières années. Les dates des évènements importants mettent en contexte les propos relatés par les femmes interviewées. Archiver la mémoire collective de ces activistes est une étape essentielle pour transmettre l’information aux jeunes égyptiens et à ceux qui feront référence au soulèvement de 2011 dans le futur. Et pour terminer, une sélection de nouveaux articles, de blogues et de matériel universitaire sont consultables sur plusieurs pages grâce aux liens fournis. L’auteure espère que ce site se développera organiquement et que dans le futur de nouvelles sections y seront ajoutées. Directrice du projet
TATIANA PHILIPTCHENKO a commencé, très jeune, sa carrière comme journaliste de guerre et photographe au Moyen-Orient. Ses premières années professionnelles, passées à couvrir les ravages des conflits sur les civils, ont été décisives pour définir ses priorités en tant que journaliste. Tatiana croit qu'elle peut apporter une contribution positive aux communautés qu'elle couvre.
Tatiana s'est ensuite façonné une carrière en photographiant les gens et les cultures du monde entier, Elle fournit des images à des magazines prestigieux tels que : Le point, L'Express, Le Nouvel Observateur, L'Actualité, Elle, Newsweek, Time Magazine, et National Geographic. Ses photos sont aussi reprises par des agences de publicité et des livres éducatifs . Elle continue parallèlement à écrire pour plusieurs magazines et sites web. Ses sujets de prédilection sont les cultures fascinantes du Guatemala, de la Mauritanie,du Vietnam et de l'Egypte. Sa maîtrise de l'anglais, du français, du russe et de l'arabe, lui permet de côtoyer facilement les gens et les causes sociales des pays, hors des sentiers battus. Tatiana travaille toujours de manière à ce que les médias jouent leur rôle de sensibilisation dans des situations de conflit et aussi dans celles d'inégalités entre les sexes. Elle est passionnée par le développement de projets médias qui puissent servir les communautés sur lesquelles elle travaille. Le site Internet « Les femmes égyptiennes de la révolution » est le résultat direct de cette philosophie. Si vous pensez que votre groupe pourrait bénéficier d’un projet comme celui-là, n'hésitez pas à la contacter. Tatiana détient un Baccalauréat de l'Université de Montréal en Coopération Internationale et en Journalisme. Elle est titulaire d'une Maîtrise en études de la Paix, des Conflit et des Médias à l'Université de la Paix mandatée par les Nations Unies . Elle est la cofondatrice de http://www.peacemediacoop.com/ qui utilise des éléments visuels, une approche de journalisme de paix et les médias sociaux comme outils pour autonomiser les communautés. Tatiana peut être contactée à [email protected] |
Communiqué de presse
Téléchargé le communiqué de presse ici-disponible sous peu
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Collaborateur
ANTHONY LE PARC a toujours présenté un intérêt pour les questions internationales. Il est particulièrement passionné par tout ce qui touche à l'interculturalisme, les droits humains et l'injustice sociale.
Après de nombreux voyages, il décide de s'installer au Mexique. Pendant 3 ans, il vit dans ce pays, où il travaille en écotourisme auprès des communautés mayas. Cette expérience lui confirme son désir de s'impliquer en coopération internationale. Anthony détient une maîtrise en droit des affaires de la Faculté de droit et de science politique de Rennes (France). Il termine, en ce moment, un certificat en coopération internationale à l'université de Montréal. Anthony a traduit et adapté l'ensemble du site web egyptianwomen.info en langue française. Il a aussi contribué à la campagne de sensibilisation sur les médias sociaux. En 2013, il a réalisé une série de nouvelles entrevues auprès de femmes égyptiennes impliquées dans la révolution. |
