La révolution de 2011 a déclenché une vague de fresques murales à caractère politique dans les rues du Caire. La jeunesse a profité de sa nouvelle liberté d’expression trouvée pour s’exprimer sur les murs de la ville. Cette réalité se transforme en une bataille continue pour attirer l’attention de « la rue » et pour dénoncer les abus dont souffrent les Égyptiens.
Certaines fresques, comme celles de la rue Mohamed Mahmoud dans le centre-ville du Caire, sont très détaillées et font délibérément référence à l’histoire égyptienne. D’autres sont simplement des copies au pochoir disséminées partout dans la ville. Les fresques murales racontent l’histoire de la lutte actuelle du peuple. Elles ressuscitent de nombreux révolutionnaires oubliés.
L’absence de liberté politique sous le pouvoir de Moubarak voulait dire que les graffitis étaient rares. Après les premiers jours de la révolution de 2011, cette forme d’art a explosé dans la capitale égyptienne. Cette façon de partager les informations importantes est devenue cruciale dans les mois qui ont suivi le soulèvement, au moment où les médias discréditaient régulièrement les manifestants révolutionnaires. Amr Abo Bakr, un artiste de graffitis connu, a dit récemment : « Les fresques murales sont le seul vrai journal ou chaine de télévision de la révolution ». Il n’est pas seul à le croire. Il y a actuellement une bataille entre les promoteurs de l’ancien régime et les activistes sur les murs de la capitale égyptienne. Aussitôt qu’un nouveau graffiti prorévolutionnaire apparaît, les pro-CSFA ou pro-Moubarak essaient de l’effacer.
La présence des femmes dans les graffitis du Caire
Les femmes sont représentées partout dans les graffitis de la capitale égyptienne. Elles sont montrées dans de différents rôles : manifestante, soutien de famille, mère, idole, martyre et victime d’injustice. Il y a une volonté des artistes de mettre en avant le rôle des femmes dans la sphère publique.
Samira Ibrahim, la tête de proue des « tests de virginité », est représentée dans de nombreux graffitis. Sur l’une des fresques la représentant, on la voit entourée par de nombreuses images sosie du docteur de l’armée qu’elle accuse (photo à droite). Un autre graffiti très connu est l’image de « la fille au soutien-gorge bleu ». Il représente le soutien-gorge d’une manifestante, qui fut battu et dont les vêtements ont été arrachés par des officiers, dévoilant son soutien-gorge bleu. Cet évènement qui a eu lieu en décembre 2011 a été filmé et relayé sur les médias sociaux du monde entier. Il est devenu un autre symbole du mauvais traitement des femmes égyptiennes pendant la révolution.
Certaines fresques, comme celles de la rue Mohamed Mahmoud dans le centre-ville du Caire, sont très détaillées et font délibérément référence à l’histoire égyptienne. D’autres sont simplement des copies au pochoir disséminées partout dans la ville. Les fresques murales racontent l’histoire de la lutte actuelle du peuple. Elles ressuscitent de nombreux révolutionnaires oubliés.
L’absence de liberté politique sous le pouvoir de Moubarak voulait dire que les graffitis étaient rares. Après les premiers jours de la révolution de 2011, cette forme d’art a explosé dans la capitale égyptienne. Cette façon de partager les informations importantes est devenue cruciale dans les mois qui ont suivi le soulèvement, au moment où les médias discréditaient régulièrement les manifestants révolutionnaires. Amr Abo Bakr, un artiste de graffitis connu, a dit récemment : « Les fresques murales sont le seul vrai journal ou chaine de télévision de la révolution ». Il n’est pas seul à le croire. Il y a actuellement une bataille entre les promoteurs de l’ancien régime et les activistes sur les murs de la capitale égyptienne. Aussitôt qu’un nouveau graffiti prorévolutionnaire apparaît, les pro-CSFA ou pro-Moubarak essaient de l’effacer.
La présence des femmes dans les graffitis du Caire
Les femmes sont représentées partout dans les graffitis de la capitale égyptienne. Elles sont montrées dans de différents rôles : manifestante, soutien de famille, mère, idole, martyre et victime d’injustice. Il y a une volonté des artistes de mettre en avant le rôle des femmes dans la sphère publique.
Samira Ibrahim, la tête de proue des « tests de virginité », est représentée dans de nombreux graffitis. Sur l’une des fresques la représentant, on la voit entourée par de nombreuses images sosie du docteur de l’armée qu’elle accuse (photo à droite). Un autre graffiti très connu est l’image de « la fille au soutien-gorge bleu ». Il représente le soutien-gorge d’une manifestante, qui fut battu et dont les vêtements ont été arrachés par des officiers, dévoilant son soutien-gorge bleu. Cet évènement qui a eu lieu en décembre 2011 a été filmé et relayé sur les médias sociaux du monde entier. Il est devenu un autre symbole du mauvais traitement des femmes égyptiennes pendant la révolution.