
Les Égyptiennes sont présentes dans la période de transition postrévolutionnaire. Elles manifestent dans les rues, participent aux discussions sur le futur du pays, ont des blogues, et marquent ainsi leur présence sur Internet. C’est une évolution positive et progressive.
Parallèlement, il y un contrecoup par le biais du harcèlement sexuel qui limite leurs mouvements dans les rues et pendant les manifestations . Si une manifestante est arrêtée ou détenue par les autorités, elle peut devenir victime d’abus entre les mains corrompues d’officiers de police.
La situation actuelle et l’élection de M. Morsi provoquent un sentiment d’anxiété chez de nombreuses femmes inquiètes des restrictions qui pourraient leurs être imposées si la politique conservatrice de la confrérie des Frères musulmans était renforcée par certains des membres proches du président. La faible représentation des femmes au parlement et à l’assemblée qui a rédigé la nouvelle constitution, ne peut être considérée comme une bonne nouvelle concernant l’avancée de l’égalité des sexes en matière de droit.
L’économie égyptienne étant en difficulté, les citoyens sont encore plus sous pression et par conséquent, les femmes en sont les premières victimes. L’épicentre du problème semble être un faible marché du travail où les femmes sont mises à l’écart au profit des hommes. Si les femmes sont désavantagées dans un marché du travail normal, elles le seront encore plus dans un marché du travail en crise. Leurs souffrances seront plus grandes que celles de leurs homologues masculins.
Les facteurs religieux vont de pair avec le conservatisme en Égypte. Certains membres influents des Frères musulmans et des Salafistes envisagent de restreindre les droits des femmes. Le fondamentalisme n’est pas le seul responsable de la limitation des droits des femmes, mais il en est un facteur clé.
La création de nombreux groupes de femmes égyptiennes activistes sur Internet [1] est une avancée positive. Ces groupes aident à maintenir la question des femmes à l’ordre du jour, leur permettant ainsi de s’organiser et de promouvoir leur cause. Elles supportent la révolution pour des raisons diverses, mais leur objectif est le même : faire avancer la cause de la femme égyptienne et aider celle-ci à obtenir plus de droits dans la nouvelle société.
Dans les nouvelles positives, on remarque que des leaders comme Samira Ibrahim font un grand pas en avant pour défendre les droits des femmes. Cette jeune égyptienne a fait preuve d’un dévouement acharné dans la défense des droits des Égyptiennes en amenant son combat juridique sur les tests de virginité devant la Commission africaine des droits de l’homme.
Les femmes égyptiennes ont probablement le plus à gagner dans une avancée vers la libéralisation ou dans une reprise de l’économie, mais elles ont aussi le plus à perdre si des forces réactionnaires s’implantent solidement en Égypte ou si l’économie continue à sombrer. Cela peut expliquer la raison pour laquelle les femmes égyptiennes d’aujourd’hui ressentent la nécessité de manifester dans les rues pour protéger le futur de leur pays.
Il ne fait pas de doute que la révolution a permis à de nombreuses femmes de trouver leurs voix et de gagner en confiance. Reste à espérer que ces transformations apporteront un changement durable dans le pays.
[1] Des groupes tels que la Coalition révolutionnaire des Femmes sont très populaires (avec plus de 5000 femmes ayant « aimé » la page) ; on peut les trouver à https://www.facebook.com/RevolutionaryWomensCoalition.
Parallèlement, il y un contrecoup par le biais du harcèlement sexuel qui limite leurs mouvements dans les rues et pendant les manifestations . Si une manifestante est arrêtée ou détenue par les autorités, elle peut devenir victime d’abus entre les mains corrompues d’officiers de police.
La situation actuelle et l’élection de M. Morsi provoquent un sentiment d’anxiété chez de nombreuses femmes inquiètes des restrictions qui pourraient leurs être imposées si la politique conservatrice de la confrérie des Frères musulmans était renforcée par certains des membres proches du président. La faible représentation des femmes au parlement et à l’assemblée qui a rédigé la nouvelle constitution, ne peut être considérée comme une bonne nouvelle concernant l’avancée de l’égalité des sexes en matière de droit.
L’économie égyptienne étant en difficulté, les citoyens sont encore plus sous pression et par conséquent, les femmes en sont les premières victimes. L’épicentre du problème semble être un faible marché du travail où les femmes sont mises à l’écart au profit des hommes. Si les femmes sont désavantagées dans un marché du travail normal, elles le seront encore plus dans un marché du travail en crise. Leurs souffrances seront plus grandes que celles de leurs homologues masculins.
Les facteurs religieux vont de pair avec le conservatisme en Égypte. Certains membres influents des Frères musulmans et des Salafistes envisagent de restreindre les droits des femmes. Le fondamentalisme n’est pas le seul responsable de la limitation des droits des femmes, mais il en est un facteur clé.
La création de nombreux groupes de femmes égyptiennes activistes sur Internet [1] est une avancée positive. Ces groupes aident à maintenir la question des femmes à l’ordre du jour, leur permettant ainsi de s’organiser et de promouvoir leur cause. Elles supportent la révolution pour des raisons diverses, mais leur objectif est le même : faire avancer la cause de la femme égyptienne et aider celle-ci à obtenir plus de droits dans la nouvelle société.
Dans les nouvelles positives, on remarque que des leaders comme Samira Ibrahim font un grand pas en avant pour défendre les droits des femmes. Cette jeune égyptienne a fait preuve d’un dévouement acharné dans la défense des droits des Égyptiennes en amenant son combat juridique sur les tests de virginité devant la Commission africaine des droits de l’homme.
Les femmes égyptiennes ont probablement le plus à gagner dans une avancée vers la libéralisation ou dans une reprise de l’économie, mais elles ont aussi le plus à perdre si des forces réactionnaires s’implantent solidement en Égypte ou si l’économie continue à sombrer. Cela peut expliquer la raison pour laquelle les femmes égyptiennes d’aujourd’hui ressentent la nécessité de manifester dans les rues pour protéger le futur de leur pays.
Il ne fait pas de doute que la révolution a permis à de nombreuses femmes de trouver leurs voix et de gagner en confiance. Reste à espérer que ces transformations apporteront un changement durable dans le pays.
[1] Des groupes tels que la Coalition révolutionnaire des Femmes sont très populaires (avec plus de 5000 femmes ayant « aimé » la page) ; on peut les trouver à https://www.facebook.com/RevolutionaryWomensCoalition.